Jour 6 (Suite)

Dans la foulée nous nous rendons au club France pour fêter la folle semaine du judo tricolore.

Malheureusement quand nous arrivons (aux environs de 18h30), on nous dit que le club ferme sa session de journée, et qu'il faut revenir à 20h00 pour la soirée.

Nous nous retrouvons donc à l'heure dite au milieu d'une file d'environ 200 personnes. Nous ne pouvions savoir que nous allions poireauter 2 heures avant de pouvoir pénetrer dans le club France. Quel bonheur de retrouver l'organisation à la française...

 Certes nous allons croiser plusieurs célébrités françaises à commencer par Tony Estanguet, Jackson Richardson, ou Lucie Décossse, mais en dehors de ça rien d'exceptionnel. Un salon VIP à l'étage, plusieurs studios télés et radios, une boutique adidas, un bar surchargé, une scène sur laquelle défilent ce soir là les judokas, et où un petit concert est prévu la plupart des soirs, un écran géant où de rares extraits de la journée des français sont diffusées.

Impossibilité de sortir si l'on rerentre, des hotesses au courant de rien et qui se contredisent en permanence, impossibilité d'accéder au comptoir, rien de prévu pour les enfants, et franchement rien qui ne mérite le battage médiatique qui a pu être fait autour de cet endroit.

L'interminable (et incompréhensible) attente ne nous avait probablement pas mis dans les dispositions idéales pour apprécier véritablement cette soirée, mais en tout cas on en gardera pas un souvenir impérissable.

Cela m'aura au moins permis d'expliquer à mes voisins d'attente (incrédules*) les péripéties et succés de ma "chasse aux billets". Plusieurs tenteront en vain (mais après hésitation) d'échanger avec ma fille ses billets restant contre différentes consoles de jeux ou séjours chez Mickey. 

* Les mecs n'en revenaient vraiment pas lorsqu'ils entendaient mon programme. En plus, je la jouais modeste, en me laissant tirer les vers du nez petit à petit, mais je jubilais intérieurement en me disant que pour une fois que j'avais devant moi des personnes qui savent à quel point c'est compliqué d'avoir ces billets. Ca a été "mon" moment de gloire.